Au XIXème siècle, la révolution industrielle qui a favorisé le développement des usines dans les périphéries des villes a eu de nombreuses conséquences sociales ou la protection sociale n’était pas prioritaire ; l’exploitation des enfants vu comme une main d’œuvre facile à cette époque a fait réagir certains poètes. Victor Hugo ; un auteur romantique du XIXème siècle, a lutté toute sa vie contre toutes les formes d’injustices sociales et s’est préoccupé du sort des misérables qui feront …afficher plus de contenu…

Il s’agira d’abord d’analyser le tableau pathétique d’enfants allant au travail puis d’étudier le réquisitoire contre le travail des enfants. Dans un premier temps, le poète dresse le tableau pathétique d’enfants allant au travail. Tout d’abord, il met en avant l’état saisissant et la condition misérable des bambins. En effet, le poète a d’emblée recours à la pitié du lecteur à travers la description réaliste de l’état physique des enfants. Il insiste sur leur aspect souffrant grâce au champ lexical de la maladie : « que la fièvre maigrit » vers 2, « quelle pâleur » vers 12, « Rachitisme » vers 18. Ces adjectifs fort qui qualifient les enfants permettent au …afficher plus de contenu…

Le lieu de travail des enfants est également représenté comme un « monstre hideux », une personnification qui exprime la laideur de ce lieu qui est la cause de l’exploitation des enfants. Au vers 10 : « tout est d’airain, tout est de fer » le parallélisme de construction et le champ lexical de la métallurgie décrivent la dureté ainsi que la froideur de l’univers impitoyable de l’usine. En somme, Hugo cherche bien à décréditer l’usine à travers sa description péjorative. Dans ce poème, les enfants subissent réellement ce travail. En effet, Hugo évoque les conséquences dévastatrices du travail des enfants. Les enfants ressentent une fatigue permanente causée par la dureté de leur labeur mais également leur enfermement permanant dans ce lieu si