Lecture analytique la leligieuse
I) Un pacte de lecture 1) Une Suzanne narratrice
-vertueuse L8 à 11 : énumération en rythme ternaire « de sa sensibilité, horreur, probité » (l9)
- champ lexical de la moralité (honneur probité)
-jeune innocente, pudique (l14) « vaincre mon amour propre et ma répugnance » ; malheureuse (l12-13) changer son sort (l16) 2) Un destinataire honnête homme : description du marquis
Portrait du marquis (l 2-11) extrêmement élogieux : Enumération l6-7 : noble, courageux, intelligent, gai
Qualité morale : bon père de famille
Pléiade en « il » (utilisation du il), Utilisation « vous » (l59-60) et questions rhétorique
C*** : véracité du roman 3) Une écriture innocente : ce n’est pas un roman
« sans talent et sans art » : rythme binaire ( l16), « avec la naïveté … de mon caractère » (l16) > naïveté, la franchise montre qu’il ne s’agit pas d’un écrivain professionnel (écrit par une jeune fille )
L16-24 : fin du premier paragraphe confirme bien l’idée d’un écrivain non professionnel
L13 > Suzanne dit qui elle est (fausse suivante) « racontais qui je suis, mes malheurs »
Transition : Ce pacte de lecture est original d’autant plus qu’il est à la base d’une mystification
II) Une Suzanne cendrillon 1) Descriptions de la famille
-décrit socialement la bourgeoisie de robe (justice)
-énumération : « honnête, juste, pieux » (L49) > famille normale, vertueuse, classe moyenne mais de petits détails montrent que c’est faux
Père violent