Lecture Analytique Paul Eluard
Introduction :
Paul Eluard :
Poète français, Surréalisme, 20eS
Publication de son 1er recueil en 1926
Poème :
Recueil Le temps déborde, 1947
« Ma morte vivante » extrait du recueil
Ecrit dans des conditions douleurs -> Mort de sa femme
L’immense douleur par l’être aimée -> Ma morte vivante = bel exemple
En quoi le poème de Paul Eluard exprime t’il l’horreur de la perte de l’être aimée ?
Plan :
I. La douleur de la disparition de l’être aimée
1. Une élégie
2. La disparition de l’autre
3. Une réalité désespérante
II. Un avenir impossible
1. Les différents états
2. Absence de sensation/vie
3. Le renoncement à la vie
Développement : I. La douleur de la disparition de l’être aimée
1. Une élégie
Le lyrisme -> expression du « moi ». Omniprésence de la 1er pers. sing. « J’attends » (V.2) Pronom Possessif et personnel. Possessif domine dont le titre « Ma morte vivante ». « Mes yeux » (V.5) « Ma bouche » (V7, 8) « Ma vie » (V17)
L’expression des sentiments -> Champ lexical de la douleur, de la mélancolie = mort. « chagrin » (V1), « perdent » (V6), « Ma vie finir » (V15), « Tombeau » (V19)
2. La disparition de l’autre
Présence d’une autre personne -> position des possessifs, 2 pers. sing. Mise en valeur -> rythme binaire et construction
« Ta bouche » (V7) « Tes mains » (V10) « Mes mains se sont séparées de tes mains » (V10). ->Champ lexical des parties du corps « Yeux, Bouche, Mains, Pieds » (V5, 7, 10,12).
L’éloignement, séparation par personnifications parties du corps -> Verbes d’actions, et d’éloignement « séparé » 2e Strophe (5fois) « échapper » (V11), répétition « perdre » (V6). Corps de l’autre insaisissable, lui et elle de l’autre coté « Ma bouche s’est séparée de ta bouche » (V7)
3. Une réalité désespérante
Difficulté à admettre la mort de l’autre. Réalité insurmontable. « Ma morte vivante » titre du poème, oxymore. « J’attends personne ne viendra » (V2) :