Introduction :
Stefan Zweig est un auteur autrichien exilé d’abord en Angleterre puis au Brésil.
Il est l’auteur de nombreux romans et nouvelles, il a aussi écrit des biographies parmi lesquelles celle d’Erasme d’où provient cet extrait. Dans celui-ci, il analyse le courant humaniste pour en faire ressortir des caractéristiques contrastées, notamment celle du contexte historique dans lequel a vécu Erasme. Ce dernier a connu Luther, a partagé d’abord certaines de ses idées puis s’est opposé à lui. Il a pressenti le danger à la fois religieux et nationaliste que représentait Luther.

Problématique : « Grandeur et limites de l’humanisme »
Le 1er § parle de la grandeur de l’humanisme et le 2ème parle des limites de l’humanisme.
La conjonction de coordination « Mais » (l.23) marque la transition entre le 1er et le 2ème paragraphe

I. L’expression de l’enthousiasme humaniste.

Le 1er § exprime de manière très élogieuse et très enthousiaste la confiance que les hommes de la Renaissance pouvaient avoir en l’avenir.
Récapitulons les raisons de cette confiance :

1) Le sentiment d’avoir atteint un niveau d’évolution remarquable :
La comparaison avec les Grecs et les Romains souligne cette idée d’un grand progrès dans les domaines de l’instruction et de la sagesse.
Cette idée est illustrée par le rapprochement présenté sous une forme rhétorique entre des artistes de l’Antiquité et des artistes très célèbres de la Renaissance (lignes 8 et 9).

2) Des découvertes scientifiques importantes :
Stefan Zweig fait référence aux « lois nouvelles » (l.10) grâce auxquelles on sait que la terre n’est pas le centre de l’univers mais qu’elle tourne autour du soleil. Ces découvertes sont révolutionnaires car elles modifient les croyances traditionnelles.

3) Des richesses nouvelles :
La découverte de nouveaux mondes. l. 11 : « les pays nouveaux ».
-> Cette découverte donne n essor particulier à l’économie et à la création artistique.

4) La diffusion des