Lecture analytique
A travers l'utilisation d'arguments absurdes et spécieux le narrateur souligne l'absurdité de l'argumentaire des esclavagistes :
✖ Il montre comme logique le fait de légitimer l'esclavage des noirs d'Afrique, sachant que les peuples ont exterminé les peuples d'Amérique. Il fait d'une injustice abominable la cause d'une autre injustice ce qui relève de la totale mauvaise foi.
✖ L'égoïsme économique : Il justifie l'esclavage par l'importation de produit de luxe comme le sucre. Par cette idée, il dénonce également le comportement des capitalistes et le fonctionnement du marché de consommation.
✖ La contradiction par rapport aux préceptes religieux : La religion catholique qui dit l'amour de Dieu pour les hommes et d'égalité des hommes devant Dieu devrait prôner la reconnaissance des noirs comme des frères humains. Cependant, c'est tout le contraire qu'affirme l'esclavagiste : « On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu [ … ] ait mis un âme, surtout une âme bonne dans un corps tout noir. ».
✖ L'usage de l'antiphrase qui est l'outil principal de l'ironie : Le narrateur se sert à de multiples reprises de l'antiphrase pour faire entendre de ce qu'il dit : « Ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre ». La phrase est d'une stupidité évidente et l'auteur veut ici faire saillir sont intention ironique. « Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité. » et « il est