Lecture linéaire legs de marivaux scene 14
La didascalie « d’un air indifférent » l.12 laisse penser que Lisette, la domestique de la comtesse, reste détachée lors de la scène. En réalité, elle incarne très probablement un comportement hypocrite. Elle souhaite que l’officialisation du mariage dont il est question ait lieu afin que la comtesse (qui éprouve un amour réciproque envers le marquis) ne puisse plus se marier avec lui. En effet, si la comtesse venait à se marier avec le marquis, elle ne serait alors plus une dame veuve et Lisette toucherait alors moins d’argent qu’auparavant. « Il n’y a qu’à » est une locution verbale. Lisette utilise cette locution dans la structure de ses dires pour …afficher plus de contenu…
La conjonction de subordination « si » introduit ici une condition. Vu que le notaire de M. le marquis est mort, alors la comtesse affirme que son notaire l’est également. La comtesse rentre alors dans un nouveau mensonge afin de retarder le plus longtemps possible l’officialisation du mariage puisqu’elle ne veut pas que celle ait lieu. La didascalie « indifféremment, d’un air modeste » l.16 fait écho à la didascalie « d’un air indifférent » l.12 et montre que Lisette essaie tant bien que mal de rester dans son rôle de domestique tout en dénigrant les propos de sa maîtresse. L’utilisation du verbe sembler l.17 par Lisette lui permet d’atténuer le fait qu’elle ait vu la comtesse écrire assez récemment à son notaire. « La belle conséquence