Les 3 point de suspension
Les points de suspension ont la même signification grammaticale que les points si l'on s'arrête après eux, et sont donc suivis d'une majuscule. Mais il est également possible de reprendre immédiatement son propos, par exemple si les points exprimaient seulement une hésitation. Dans ce cas, ils jouent un rôle équivalent au point-virgule, et donc la reprise de phrase qui suit se fait sans majuscule (sauf s'ils sont suivis d'un mot qui par lui-même prend une majuscule — d'ailleurs dans ce dernier cas il est impossible de savoir si les points de suspension jouent le rôle de fin de phrase ou non).
Cas d'utilisation : * dans un dialogue : * lorsqu'une phrase est interrompue, par exemple par l'intervention d'une autre personne, * pour représenter l'hésitation, * pour représenter des grossièretés que l'on ne souhaite pas écrire explicitement ; * indication de présence d'un sous-entendu dans la phrase les précédant ; * sollicitation de l'imagination du lecteur ; * à la fin de listes non exhaustives : « … » a la même valeur que « etc. » (Attention : « etc… » est une forme erronée, bien que répandue.)[a 1]; * pour signaler l'absence de réponse ou de commentaire ; * pour représenter le silence.
Pour indiquer un passage coupé dans une citation, on emploie les points de suspension entre crochets : « […] ». Selon les règles