Les agissements des habitants d’oran qui sont séparés de leurs proches la peste
Au XXème siècle, un mouvement à la fois littéraire et philosophique, l’existentialisme, place l'homme au centre de sa réflexion. Ainsi l’existentialisme considère chaque personne comme un être unique maître de ses actes et de son destin, mais également des valeurs qu'il adopte. Selon Walter Kaufmann, l'existentialisme est « le refus d'appartenir à une quelconque école de pensée, la répudiation de l'adéquation d'une quelconque croyance, et en particulier des systèmes, et une insatisfaction de la philosophie traditionnelle considérée comme superficielle, académique et éloignée de la vie ».
Albert Camus fait partie de ce mouvement littéraire, il est né à Mondovi en Algérie le 7 novembre 1913 dans une famille pauvre. Il est repéré par un professeur pour ses qualités littéraires qui le pousse à faire des études pour devenir professeur de philosophie mais Albert Camus contracte la tuberculose, ce qui l’empêche de passer le concours. Il devient alors journaliste. Il publiera dans un journal clandestin, résistant lors de la Seconde Guerre mondiale : Combat. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957 en partie grâce à son livre La Peste publié dix ans au par avant. Il meurt avec son éditeur lors d’un accident de voiture en le 4 janvier 1960 au lieu-dit Le Petit-Villeblevin.
Nous allons étudier un passage situe à la fin de la troisième partie du récit. Dans cet extrait, le narrateur décrit les agissements des habitants d’Oran qui sont séparés de leurs proches soit par le décès soit par la quarantaine imposé lors du siège de la peste.
Pour comprendre les effets de la peste sur les séparés et les allusions faites par ce fléau, il faut prospecter sur l’attitude des Oranais et ensuite nous devons nous évertuer à trouver à quoi la peste fait référence.
Dans cet extrait, Camus prend le temps de décrire le