Les Animaux Malades de la Peste
Mouvement littéraire : Le terme latin « classicus » signifie qui est de premier rang, qui appartient à la classe supérieure des citoyens. L’adjectif « classique » commence à être utilisé à la Renaissance ; il désigne alors, par opposition à l’art gothique, une esthétique qui s’inspire du modèle antique gréco-romain (V et IV°s av. J-C). Le classicisme prend sa source en Italie avec Annibal Carrache qui revient aux sources de l’art antique et invente une nouvelle conception idéalisée de la beauté qu’il applique notamment au genre du paysage. Le classicisme est un mouvement culturel qui s’est imposé dans la peinture, la sculpture, l’architecture, la littérature et la philosophie.
Auteur : (1621 – 1695) La carrière de Jean de La Fontaine suit la faveur de ses protecteurs, notamment Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV. Dans ses Fables (1668 – 1693), il évoque surtout la Cour et les salons qu’il fréquente. Il est aussi connu pour ses Contes libertins (1665).
Introduction :
Jean de la Fontaine est un poète Français de grande renommée, principalement pour ses fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra* qui confirment son ambition de moraliste. Il reste à l’écart de la cour royale mais fréquente les salons. Il utilise souvent le monde animal pour dénoncer les injustices de son temps.
La fable qui nous intéresse ici est celle des Animaux malades de la Peste. Le récit conte les ravages causés par la peste, vue comme un châtiment divin, puis se concentre sur la recherche d’un animal à sacrifier pour arrêter l’épidémie. La fable garde l’univers animal et se construit sur les discours successifs du lion, du renard et de l’âne.
Plan :
I. Le récit d’une condamnation
a) La représentation d’une scène de tribunal
b) Un monde imaginaire
c) Opposition entre les discours lion/âne
II. Une critique de son époque
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