La jeunesse est bercée d’illusions et nous ne réalisons nos erreurs qu'à l'âge adulte. Ainsi Amélie Nothomb écrit « j'ai vécu ma propre entré dans l'age adulte comme une perte de la dimension mythique, épique de la vie ».pour remédier à ce mal, et rendre à la vie sa « dimension mythique » bon nombres de gens écrivent leur autobiographie, mais rendre quelque chose qui n'a jamais exister ne serai pas se mentir à soi-même ?
Nous verrons dans un premier temps ce qui pousse les personnes à écrire leurs autobiographies et dans un deuxième temps que la frontière entre le vrai et le faux n'est jamais très loin et qu'il est parfois difficile de ne pas si perdre. Écrire son autobiographie revient à écrire une histoire sur sa vie et devenir, par conséquent, le héros de sa propre vie.
Effectivement, dans notre société qui devient de plus en plus narcissique, le bonheur de soi-même passe avant celui des autres et notre vie privée devient de plus en plus publique et c'est donc sans surprise que les autobiographies sont de plus en plus rependues. Outre les livres, nous remarquons l'apparition depuis quelques années de programmes télévisés qui permettent de raconter une partie de sa vie, comme par exemple sept à huit qui consacre un moment assez conséquent à des gens venus pour parler d'un moment de leur vie, ils se servent de leur vie comme d'une sorte de témoignage.En écrivant notre autobiographie on peut deviner aussi un héros de notre société ainsi Eminem fût connu grâce à ça chanson my name is qui était une autobiographie sur sa jeunesse.
Pour vraiment se positionner en tant que héro, l’écrivain n’hésite pas à écrire sa vie comme une histoire fictive dans laquelle il dissimule son autobiographie sous le rôle du personnage principale. Par exemple, Anna Maria Ortese a écrit Toledo, un roman dans lequel elle dit dès la préface : « ceci n'est pas une autobiographie » alors que le destin entre l’héroïne et le sien son similaire ! Cette phrase doit être