AVANTAGES : Etre en vie ! Et oui, je suis toujours là avec ma famille et ça c’est un sacré cadeau.

Revivre normalement : je ne suis plus malade du coeur, et dans quelques temps, je pourrais faire du sport à ma guise, et même sans vraiment faire du sport car je ne suis pas un sportif dans l’âme, mais au moins pouvoir porter les sacs des courses au premier étage sans être essoufflé (c’est déjà le cas) ! Faire un peu de vélo le long de la Marne. Etre comme avant, comme quand j’étais plus jeune, comme vous qui me lisez et qui êtes en bonne santé, du moins je vous le souhaite, c’est une chose dont on n’a pas conscience tant que tout va bien (heureusement d'ailleurs) !

INCONVENIENTS : Je tiens à faire remarquer en premier que tout ce qui va suivre m’a été annoncé dès les premiers entretiens avec les médecins, donc, sauf pour un cas que je signalerai, j’étais au courant et en accord total avec ce qui m’avais été annoncé !

- Mon dernier séjour à l'hôpital est le parfait exemple de la baisse de la protection naturelle dont nous sommes tous dotés : les défenses immunitaires. Cette baisse de mes défenses provient des médicaments anti-rejets que je vais prendre durant toute ma vie. Les anti-rejets gardent mon coeur compatible avec mon corps. Le coeur lui est considéré comme un étranger et mon corps est toujours en train d’essayer de le rejeter. Un arrêt des médicaments de 4 jours vous tue (vraiment) ! Donc il ne faut jamais, jamais oublier de prendre ces médicaments. Ce qui m’est arrivé avec le Sytomegalvirus est typique des greffés. Avec moins de défenses, le virus se répand dans le corps et il est alors drôlement difficile de le remettre à sa place ! En tout je vais prendre des antibiotiques pendant trois mois et demi à haute doses. De plus, il n’y a pas de raison particulière pour expliquer l’activation du virus. Ce n’est pas une faute de ma part. Le chef de service de Virologie, n’a pas d’explications non plus