Les campagnes de prévention
La communication n’est qu’une modalité des actions de prévention. Elle est nécessaire mais pas suffisante, et doit être complétée par d'autres mesures et actions. La communication en santé publique ne sert pas seulement à informer ou à démontrer l’intérêt porté par les pouvoirs publics aux problèmes majeurs de santé. Elle a également une fonction pédagogique. Elle cherche en effet à éclairer le citoyen sur les comportements favorables à sa santé. Par ailleurs, la communication en santé publique a aussi pour fonction de mettre à l’ordre du jour un problème de santé publique auprès de la population et auprès des relais d'opinion (médias, décideurs, professionnels…). Elle vise à sensibiliser la population, voire à faire évoluer ou changer sa perception.
Des experts nationaux et internationaux pour parler des campagnes de prévention
La France n'est pas le seul pays où la question de l’évaluation des campagnes de prévention se pose. D’ailleurs, les pionniers de l'évaluation scientifique des campagnes sont principalement américains, britanniques et australiens. L’évaluation des campagnes a désormais atteint une certaine maturité, comme en témoigne la publication d'articles majeurs sur le sujet dans des grands journaux généralistes1
. Certains des auteurs de ces articles sont parmi nous aujourd'hui. Il s’agit de Robert Hornik, de Marian Huhman qui nous parlera de la campagne VERB de promotion de l’activité physique et sportive auprès des jeunes, de Dominic McVey qui nous parlera de la lutte antitabac, et d’Everold Hosein qui présentera les principes et résultats de la méthode COMBI2
. Interviendront également
Carolina O.C. Werlé et Patricia Delhomme, respectivement à propos de l’obésité et de la sécurité routière.