Les contes : reflet de nos rêves ou de nos peurs ?
I — Les Contes comme les illustrations mettent en évidence certaines envies, certains rêves
— Univers idyllique où les difficultés se résolvent à coups de baguette magique par des marraines fées protectrices et bienveillantes : quand Cendrillon veut aller au bal, son souhait est immédiatement exaucé • où le héros dispose d’atouts fabuleux : les bottes de sept lieues aideront le Petit Poucet, la forêt protégera la Belle au bois dormant jusqu’à ce que son prince la trouve
— Personnages proches de la perfection qui nous renvoient une image idéalisée de nous-mêmes : ils sont parés de toutes les qualités : beauté éblouissante des jeunes filles comme Grisélidis, Peau d’âne ou la cadette des Fées + toutes les vertus morales : courage et intelligence du Petit Poucet, patience, douceur, générosité de Cendrillon, PA, Grisélidis
— Leur destin est exceptionnel : ils savent triompher des épreuves, même s’ils ont des handicaps : le Petit Poucet en dépit de sa petite taille sortira vainqueur
— La fin est toujours synonyme de réussite : le personnage principal trouve le bonheur
• La richesse est au rendez-vous : la bergère ou la souillon deviennent princesses, vivront dans des châteaux ou des demeures fastueuses ; le Petit Poucet ou le Chat botté feront le bonheur des leurs en les faisant vivre dans l’abondance – l’ascension sociale ou la sécurité matérielle récompensent leurs vertus
• L’amour est l’autre