Les controverses de la 3ème république
La république contre les libertés ? Limites de la citoyenneté et restriction des libertés pubiques (1879-1914)
Introduction : du libéralisme républicain partisan de l’ordre et de la stabilité
Grandes lois libérales misent en œuvres par cette république. Le libéralisme est une théorie économique, et incontestablement elle a été libérale d’un point de vu économique. L’impôt sur le revenu ne sera mis en place qu’après la première guerre mondiale. C’est un Etat minimal en termes d’intervention économique et social. Les républicains renvoit à l’article 5 de la DDHC (tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint de faire ce qu’elle n’ordonne pas). Une liberté n’existe que lorsqu’elle est contrainte et limitée. Dans les régimes autoritaires, il n’y a pas besoin de mettre des limites puisque c’est laissé à la discrétion de l’exécutif.
Le fait que les republicains aient mis 14 ans à reconnaitre la liberté syndical car ils avaient peur du désordre. L’ordre est important, car c’est quand même un régime fondé sur l’écrasement de la commune. C’est un régime qui accorde une importance au maintient de l’ordre. Adolf Thiers est le batisseur de cette 3è république (un défenseur de l’ordre). La définition des droits doient être appliqué à une population, mais lesquelles ? 1) Les limites de l’universalisme : exclusions et degrés dans la citoyeneté
La citoyenneté était en partie en acceptant les individus qui se reconnaissent dans le projet philosopique républicain. C’est d’une façon plus général durant la 3è république qu’ont été faites les limites de la citoyenneté. Le débat se résume à il faut abolir le cens (prix à payer pour devenir citoyen). Mais il n’y a pas d’autres débats forts sur les limites de la citoyenneté.
A) Un suffrage « dit universel », un corps électoral restreint :
Le décret du 5 mars 1848 sera adopté « le suffrage sera universel direct » : ce qui veut dire il ne sera pas censitaire.