Les différences hommes femmes sont-elles innées ou construite socialement ?
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Les différences hommes femmes sont-elles innées ou construite socialement ? La question des différences entre les hommes et les femmes a toujours été au centre des débats et des revendications des femmes. On a tendance à penser que les inégalités tentent à disparaitre grâce au temps et aux nombreuses luttes des femmes au cours de l’histoire. Pourtant de nombreuses inégalités persistent, notamment dans le monde du travail où les femmes cadres sont la plupart du temps sous représenté et les femmes en générale moins payés. Ceci parait pourtant inadmissible à notre époque où la parité, régie par des lois, est sensé être acquise. On peut alors se demander d’où viennent ces inégalités ? Sont-elles naturelles et innées, ou construite socialement ? L’inégalité hommes-femmes semble exister depuis toujours et est alimenter au fil des années aussi bien par des raisons religieuses que socioculturelles. La première cause d’inégalité est de base religieuse. En effet, dans toutes les religions il y a une différenciation entre les hommes et les femmes qui pousse les inégalités à se développer. Dans la religion catholique, la femme (Eve) a été créée de l’homme (de la côte d’Adam) pour vivre à ses cotés et répondre à ses besoins. En ce sens, elle est créée grâce à lui et lui doit la vie. Soumise et dépendante de son mari, la femme gardera cette image aussi longtemps que la religion occupera une place importante dans la société « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur… ». La femme a donc pour principal but de procréer et de servir l’homme. Cette image de la femme est d’autant plus visible dans la religion musulmane où les femmes ne peuvent pas prier avec les hommes à la mosquée et doivent porter un voile, en signe de respect à sa religion et à son mari. La religion participe donc beaucoup aux disparités hommes-femmes en donnant un certain rôle à la femme. Mais d’autres raisons viennent alimenter ces inégalités déjà importantes.
Très tôt dans la vie de l’être