Les Ecarts De Conversion
L’ouverture de l’économie marocaine sur son environnement extérieur incite les entreprises nationales à entretenir des relations de plus en plus accrues avec les entreprises étrangères.
Les opérations d’achats ou de ventes, appelées importations ou exportations font intervenir des règlements en devises. En effet les montants convenus lors de ces opérations sont, souvent exprimées en monnaies étrangères, et par la même, connaissent des fluctuations constantes.
Lors du règlement, la différence qui apparaît entre, la valeur en dirhams à la date de la transaction et la valeur en dirhams au paiement, doit être enregistrée, selon le cas, en perte ou en gain de change.
Cependant, les normes comptables exigent que l’entreprise fasse apparaître, dans sa comptabilité, les créances et les dettes en monnaie étrangère, à leur valeur d’inventaire y inclus les différences latentes de change à cette date. Autrement, à la fin de l’exercice, les créances et les dettes en devises doivent être actualisées par référence au cours de la monnaie étrangère à la date d’inventaire pour dégager les écarts de conversion actif et passif et les provisions éventuelles (évaluation).
Ces écarts de conversions concernent aussi bien les éléments permanents, que les éléments circulants du patrimoine.
Afin d’assurer la transparence et la neutralité de traitement sur les équilibres surtout, financiers réels de l’entreprise, le CGNC a préconisé quatre comptes transitoires :
-Deux rubriques d’écarts de conversion, l’un actif et l’autre passif pour enregistrer les pertes latentes ou les profits latents sur les éléments permanents du patrimoine.
-Deux rubriques d’écarts, l’un actif, l’autre passif pour enregistrer les pertes ou profits latents sur les éléments circulants.
Alors, notre partie s’articule autour de trois axes :
I : Les Ecarts de Conversion Actif.
II : Les Ecarts de Conversion Passif.
III : L’Evaluation des Créances et Dettes.
I- Ecarts de Conversion Actif 1:
Les écarts de