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Le Maroc est à la recherche d’une croissance forte qui lui permettrait de réduire son taux de chômage et par conséquent son niveau de pauvreté. En effet, la croissance a atteint en moyenne 3.5 % au cours des années 1996-2000 et 4.6% au cours des années 2001-2004. La nécessité de croissance forte, le gouvernement marocain a cherché à augmenter la productivité du pays, développer ses exportations, attirer l’investissement étranger et enfin favoriser l’investissement national. Le Maroc est passé d’une éco fermée à une économie ouverte, reposant désormais sur le secteur privé. Ces reformes sont les fondations nécessaires pour le nouveau décollage de l’économie marocaines, l’un des piliers de l’économie marocaine est le secteur exportateur
L’économie marocaine « a pu, en 2009, réaliser des résultats satisfaisants en dépit des effets » de la crise mondiale », qui a « révélé les fragilités de la « situation financière et économique » du Maroc, a déclaré samedi à Casablanca Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al Maghrib (banque centrale du Maroc).
« La crise mondiale a démontré la capacité de l’économie nationale à résister aux chocs exogènes, mais a aussi révélé les fragilités, notamment au niveau du déficit structurel des échanges commerciaux », selon M. Jouahri lors d’une présentation devant le roi Mohammed VI, à Casablanca, du rapport annuel sur l’économie marocaine.
« Grâce à une campagne agricole exceptionnelle », la croissance globale a été maintenue à un rythme avoisinant 5% » et l’inflation « n’a pas dépassé 1% », a précisé M. Jouahri. Mais selon ce dernier, en 2009, « le déficit budgétaire a atteint 2,2% du PIB, tandis que le compte courant de la balance des paiements a de nouveau dégagé un déficit qui s’est traduit par la contraction des réserves de change ». «L'industrie de l’immobilier du Maroc défie le ralentissement économique mondial et a augmenté au cours de 2010». C’est le constat établi par le cabinet d’études