les einsatzgruppen
Les membres actifs des Einsatzgruppen provenaient de différentes organisations militaires et non-militaires du Troisième Reich. La majorité des membres appartenait aux Waffen-SS, branche militaire des SS et d’autres de la Gestapo, la Police de l’Ordre, la SD (service de sécurité), la Schuma ou encore la Kripo.
Les missions d'extermination des Einsatzgruppen furent successivement l'élimination en masse des Juifs, des handicapés , des cadres polonais, et des Tsiganes[1] : puis, à partir de la rupture du pacte germano-soviétique et de l'invasion de l'Union soviétique du 22 juin 1941, des prisonniers de guerre et des civils soviétiques[2],des communistes, des cadres soviétiques, dont les commissaires politiques et des partisans (qualifiés par les SS de saboteurs et terroristes).
De 1940 à 1943, les Einsatzgruppen assassinèrent plus d'un million de personnes, essentiellement des Juifs et, à partir du 22 juin 1941, des prisonniers de guerre soviétiques[3]. Leur action fut la première phase de la Shoah, dans un premier temps les fusillades (appelée Shoah par balles), et dans un deuxième temps les camions à gaz itinérants, avant la mise en place des camps d'extermination pour la première vague en 1941 et parallèlement à ceux-ci pendant la deuxième vague en 1942.