Les embarras de paris - nicolas boileau
Au 17ème siècle, Paris voit sa démographie exploser et les transports se multiplier. Boileau est le représentant des Classiques (L’Art Poétique). Dans son receuil Satires, il attaque les mœurs déréglées et le mauvais goût de son temps.
Les embarras de Paris est un long poème présentant la journée du poète, confronté aux bruits et aux encombrements de la ville et de la foule. Le poète faisant l’observation satirique de la vie parisienne, se plaint sans cesse.
Comment décrit-il la vie parisienne ?
Dans un premier temps, nous observerons que cette scène est une scène vivante et qu’elle est à la fois réaliste et pleine d’embarras. Puis, dans un deuxième temps, nous verrons qu’il s’agit d’une scène légère, à travers une description satirique de la vie parisienne et la plainte du poète.
I- Une scène vivante A) Une scène réaliste • Notions spatiales : « partout », « en quelque endroit que j’aille », « là », « plus loin », « sur le pavé glissant »... → on suit le déplacement du poète. Ces notions insistent sur le caractère réaliste de la scène. • Notions temporelles : « à peine les coqs », « bientôt », « déjà », « tandis que », « à l’instant »... → mettent en valeur la vitesse à laquelle vit le monde parisien (tout semble se dérouler simultanément). • Utilisation du présent : donne l’impression que la scène se déroule au moment de la lecture. • Diversité des personnes rencontrées : mise en scène des différents métiers de la ville (serveurs, laquais, couvreurs...) • Réalisme des anecdotes (tuiles qui tombent, accident)
B) Une scène d’embarras : les difficultés du poète à avancer dans la ville • Une ville pleine : - champ lexical du bruit (« ramage », « cris aigus », « concert », « retentir », « aboyer », « jurer »...) - champ lexical du foisonnement ( « partout », « peuple », « foule », « à foison », « un grand troupeau de bœufs »...)
→ ville