Les enfants de l’immigration sont-ils membres à part entière d’une sous-culture jeune ?
La France est depuis longtemps un pays d'immigration, de part sa situation géographique qui en fait un lieu de croisement des commerces et des populations, et de part son histoire d'ancienne puissance coloniale. Elle a connu deux grandes vagues d'immigration dans les années 1920 et les années 1960. Après la Première Guerre mondiale, Belges, Polonais, Italiens, Nord-Africains, Indochinois sont venus en France, puis à partir de 1945, l'immigration des Espagnols, Portugais, Africains, et surtout, Maghrébins, a été encouragée. L’immigration désigne l'entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner ou s'y installer. Pour ce qui est de la sous-culture, elle désigne une culture particulière rattachée à un statut particulier formant un groupe social intégré à la société. Une question peut se poser : Les enfants de l’immigration sont-ils membres à part entière d’une sous-culture jeune ? Pour y répondre, nous allons privilégier les jeunes d’origine maghrébine, et dans un premier temps développer le fait qu’ils peuvent difficilement s’insérer dans la société et dans un second temps, observer qu’ils veulent tout de même devenir Français à part entière.
Depuis les années 1950, de nombreux immigrés sont venus en France du fait de la pauvreté et du chômage qui touchaient leurs pays d’origine. Ils pensaient donc que venir dans notre pays serait pour eux, source d’apaisement et de prospérité au niveau économique. Au niveau de la vie professionnel, ils arrivaient généralement à trouver du travail (cela pouvait dépendre du sexe de l’individu) ; par contre, au niveau social, leur intégration fut difficile du point de vue de leurs différences, notamment pour les Magrébins. Les conséquences de ces barrières sociales, se retrouvent, maintenant, chez les enfants d’immigrés.
Aujourd’hui encore, une partie d’enfants d’immigrés pourtant nés en France, se