Les femmes savantes, molière
Problème posé par le titre -> En quoi une femme savante peut faire l’objet d’une comédie. Au XIXème siècle, le titre de la pièce était parfaitement clair pour les spectateurs. Le terme était connu par rapport à une classification de personnage : La coquette, La Prud, La précieuse. Cette classification correspondaient a une galerie d’extravagance -> Coupable aux yeux du public de s’écarter d’une certaine sociabilité. La femme savante n’était pas cultivé mais une femme qui fait étalage de sa culture (Pédante).
I) UN DIALOGUE ARGUMENTE
1/ Un dialogue de théâtre
- Présence du pronom personnel de la 1ère/ 2nd personne du pluriel. Ce sont des bourgeois.
- Emploi du style direct
- Les 2 personnage s’interpelle
- Le dialogue fait œuvre d’un jeu de questions/réponses.
2/ L’affrontement de 2 thèses
A et H débattent du mariage. Elles défendent 2 points de vue antagonistes (Contraires) et irréconciliable.
a. La thèse d’Armande
Armande emploi une suite d’arguments destiné a discréditer le mariage :
- Il est commun : « Ce vulgaire dessein vous peut monter en tête » A veut se singulariser, la mariage est peu enviable.
- Il est obscène : « Vers 10 à 14 »
- C’est un enfermement : « Claquemurer »
- Il détourne de l’étude : à l’esprit comme nous donner vous toute entière »
- Il est un esclavage pour la femme : « loin d’être aux lois d’une homme en esclave asservie » Redondance (Repet°) Esclave/asservie.
- Il est pour elle un asservissement (esclavage)
b. La réplique d’Henriette
Henriette va lui répondre point par point Confessions
- Henriette évoque une scène familiale : « Me font voir un mari, des enfants, un ménage »
- Elle reprend le vocabulaire d’Armande : « Sale vue/Me font voir »
- Progression des termes : mari-enfants-ménage
- Le mariage est synonyme d’amour partagé : « Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous » Réciproque > symétrie de construction
- Le mariage a une fonction morale, il préserve de