Source : l’Echo, 29/05/2010
I. Courant classique :

Adam Smith (1723-1790) :
- La division du travail
- La main invisible : la poursuite par chacun de son intérêt personnel débouche sur l’enrichissement de la société tout entière.
- Le marché harmonise la multitude des intérêts individuels grâce au mécanisme de l’Offre et de la demande.
 Le marché est auto-régulateur.
- Le processus qui amène les entreprises à produire ce que les consommateurs veulent ne nécessite pas la présence de l'État : l'économie résout elle même ses propres problèmes.
 Fondement du libre échange et du capitalisme
- Théorie de la valeur du travail (valeur marchande Vs valeur d’usage).
David Ricardo (1772-1823):
- Avantage comparatif : Tous les pays qui entretiennent des relations commerciales profitent d’une situation ou chaque pays se spécialise dans la production des biens qui lui coûtent le moins cher.
 Libre échange
Jean Baptiste Say ( 1767-1832) :
- L’offre crée la demande (car les entreprises versent des revenus qui sont utilisés).

Conclusion :
 Origine de la pensée libérale en matière économique.
 Liberté d’entreprendre.
 Système économique = capitalisme  système libéral.
II. Courant néoclassique :
Léon Walras ( 1835-1882) / Stanley Jevons (1835-1910)
- Condition de concurrence pure et parfaite :

-Atomicité du marché.
-Homogénéité des produits.
-Fluidité du marché.
-Transparence du marché.

- Grâce à la flexibilité des prix, l’économie est en équilibre général.
- !!! la valeur d’un bien dépend de son utilité (et non plus de la quantité de travail nécessaire) -> utilité marginale (=utilité de la dernière dose d’un bien qu’il est possible d’acquérir dans un monde ou les ressources économiques sont rares.)
Conclusion :
 Néo classique s’inscrit dans la vision libérale des classiques
 Père de la microéconomie
 Système économique = Capitalismesystème libérale
III. Courant marxiste :
Karl Marx (1818-1883)
- Moteur de l’histoire = la