Les inegalites de revenu
Introduction :
Aujourd’hui, les 85 plus grandes fortunes de la planète possèdent autant que 3,5 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale. L’augmentation des inégalités économiques au profit des personnes les plus riches n’a jamais été aussi forte depuis le début de la crise financière et économique. C’est pourquoi Les participants du Forum économique mondial de Davos (Suisse) se sont cette année pour la première fois penchés sur le danger des inégalités pour la croissance économique mondiale. En effet, le Forum a classé les inégalités comme « un des risques les plus préoccupants » et les inégalités de revenu comme un des « risques les plus grave pour la stabilité sociale et la sécurité planétaire ». Il nous faudra nous attarder sur la répartition des revenus.
Il faut donc s’attacher a définir ici les concepts de notre sujet. On prendra le sujet dans l’optique française comme nous y invite le sujet. Les définitions de l’INSEE seront donc notre référence. Il faut donc expliciter en premier lieu la notion de revenu.
Il a une double nature : monétaire et non-monétaire. Pour la première forme il s’agit le plus souvent de salaires alors que ce sont des services non-marchands pour la seconde forme.
Il faut parler de « revenus primaires » : revenus directement liés à une participation des ménages au processus de production
= rémunération des salariés (salaires et cotisations sociales) + revenus de la propriété.
Cette « rémunération » est donc la contrepartie d’un travail réalisé ou de la possession d’un bien (« intérêts, dividendes, revenus fonciers… »). On va s’intéresser aux revenus des ménages, c’est-à-dire « l’ensemble des individus vivants dans le même logement ».
On prend donc en compte ce qui est appelé le revenu disponible brut des ménages = revenu primaire brut (avant impôt et cotisation sociales ) + revenus de transfert (prestations sociales)
Ces derniers