Les jo dans la mondialisation
Cela entraîne par la même occasion une augmentation des coûts initiaux. En 2005, Londres avait prévu un budget de 3,5 milliards d'euros. Au final, la capitale anglaise a déboursé près de 12 milliards d’euros.
Au total, selon l’Institut Nielsen Media Research, ces JO sont suivi par 4,7 milliards de téléspectateurs. C’est le reflet d’un des aspects de la mondialisation, de développement des flux d’informations et de communication. Par ailleurs le CIO assume sa volonté de marquer l’émergence de nouvelles puissances économiques. C’est cette logique qui détermine l’attribution des JO Olympiques à Pékin plutôt qu’à Paris (déjà). C’est aussi dans cette logique que les JO de 2016 ont été attribués au Brésil. Pascal Boniface considère donc que le CIO est un acteur de la mondialisation. Les grandes manifestations sportives font donc apparaitre un monde qui serait multipolaire. Cependant, ce monde reste marqué par de profonde inégalité
- des espaces marginalisés… (ils restent de lointains spectateurs, gardent des pratiques sportives traditionnelles
On remarque que les pays organisateurs sont des pays développés avec des ressources financières importantes. L’accord entre villes organisatrices et le CIO est par ailleurs révélateur d’enjeux géo politiques importants.
Les Jeux olympiques promettent de belles choses, des prouesses athlétiques, la solidarité, le dépassement de soi. Mais il ne s'agit de rien de plus que d'un spectacle. C'est pourquoi le peintre Gustavo Sousa, directeur créatif de Mother’s London, a voulu rappelé certaines réalités à travers des symboles olympiques. «Un événement comme les Jeux peut être un bon moment pour réfléchir à des problèmes importants de notre société», a-t-il