Les limites du modèle actuel de développement
Lors de cette conférence nous avons pu avoir l’honneur d’écouter les témoignages de professionnels dans le domaine de l’édition. Tout d’abord, Françoise Bonnefay qui travaille au Jeu de Paume, Marie Hélène Tournadère pour les éditions Nathan, Vincent Letacon pour le musée de Beaubourg ainsi que Bruno Péquignot pour les éditions de L’Harmattan.
Bruno Péquignot :
Bruno Péquignot a témoigné sur l’édition scientifique. Il a choisit l’édition pour la simple et bonne raison que lors d’une réunion de sociologue, il décida de publier un livre. Par la suite, il fut journaliste dans une maison d’édition ainsi que directeur collection scientifiques. Il avait la chance d’avoir une double qualification : il est à la fois enseignant et auteur. C’est donc naturellement que par la suite il devint directeur de publication chez l’Harmattan. Lors de cette conférence, il nous expliqua qu’être directeur c’est tout d’abord un travail de trie. L’harmattan par exemple ne publique qu’un livre sur quatre, c'est-à-dire trois manuscrits sur quatre ce qui est déjà énorme. Le travail consiste en la lecture d’un manuscrit par un expert dans le domaine qui peut apporter un jugement objectif. Ensuite, il faut expliquer à l’auteur que l’on va transformer son manuscrit en thèse ainsi que couper tel ou tel parti du manuscrit. Or, en général, une thèse est un peu ennuyeuse. L’auteur devra donc le réécrire et soumettre un nouveau manuscrit. A la fin se décide le titre ainsi que la quatrième de couverture. Grâce à Bruno Péquignot, le travail dans les métiers de l’édition est beaucoup plus clair aujourd’hui et c’est un métier auquel je n’aurais jamais songé. Mais il semble recouvrir de nombreux aspects plus intéressent les uns que les autres qu’ils seraient judicieux de découvrir un peu