Maladies romantiques, maladies sociales : le premier XIXeme siècleIntroduction : l’épisode révolutionnaire, entrée dans un nouveau monde Une tendance : l’état et de la fonction publique jouent un rôle plus important dans la santé, Les pouvoirs publics veulent connaître l’état de la population, c’est le début des recensements, Il y a un changement des règles familiales avec le code civil de 1804 (Code Napoléon), La révolution c’est : Bouleversement médical par : Destruction de l’ancien régime médical basé sur les privilèges, Libre cours à la pensée des hommes. On supprime : Les corporations dont le but était de limiter la concurrence. Pour exercer la médecine : Il suffisait de payer une patente, N’importe qui peut exercer la médecine. Ce régime de concurrence enchante les guérisseurs, La réussite thérapeutique remplace le diplôme, Ce changement se fait au moment ou la France est en guerre, les jeunes médecins (diplômés) sont réquisitionnés sur les champs de bataille, la population est laissée à la merci des charlatans, c’est la perte de l’encadrement médical, Avec la guerre et la révolution, une partie du patrimoine hospitalier est vendu, il faut le remplacer par des systèmes de soins à domicile, Cette période de guerre est ainsi incompatible avec les progrès médicaux, il y a une crise de l’hôpital qui sombre dans la misère, Cet épisode de santé libérale ne dure que 2 à 3 ans, les pouvoirs publics comprennent qu’ils ne peuvent pas traiter le service médical comme un secteur marchand, Cette utopie libérale est arrêtée et on restructure le secteur de la santé avec notamment la création des écoles de santé, ancêtres de nos facultés de médecine, à Paris, Montpellier et Strasbourg, la reconstruction du patrimoine des hôpitaux, la restauration du principe de monopole de l’exercice de guérir (1803), pour exercer la médecine, il