Les marionnettes de m.signoret d'anatole france
Introduction :
Anatole France est un romancier du début du XXème siècle, il est un critique d’art et un chroniqueur. « La vie littéraire » a été écrit par lui où il rassemble toutes ses chroniques. Il les publiait dans « le temps ». Nous expliquerons l’une de ses chroniques « les Marionnettes de M. Signoret ». M. Signoret qui se nomme Henri a ouvert un théâtre de marionnette à la Galerie Vivienne. Il y jouait un répertoire traditionnel avec notamment la Tempête de Shakespeare mais aussi des pièces de Piaule et de Molière. Il se démarque de Guignol et de tout les autres (il ne fait pas du théâtre d’enfant).
Problématique : Comment Anatole France rend-t-il ses lettres de noblesse à la marionnette à l’occasion de sa chronique ? En quoi ce texte est un éloge ?
Dans un premier temps nous verrons comment il rappelle au lecteur le caractère sacré de la marionnette puis en deuxième temps nous pourrons nous demander en quoi elles surpassent les acteurs.
(ATTENTION la lecture commence à « en attendant » début du quatrième paragraphe).
I. Comment il rappelle au lecteur le caractère sacré de la marionnette ?
1er argument : La marionnette est auguste (fin 1er paragraphe et début du second) qui sort du sanctuaire. Le ton dans ce paragraphe est informatif et didactique car A.F retrace en quelques phrases toute l’histoire des marionnettes de l’Antiquité à nos jours. - argument principal qui retient est « que la marionnette est un objet sacré ». - argument historique qui balaye de la Grèce Antique à la Gaulle chrétienne (= moyen-âge), des siècles de représentations théâtrales. - argument étymologique lorsqu’il rappelle l’étiologie du mot marionnette qui fait un rappel au spectacle les Crèches (des théâtres de marionnettes qui représentaient des mystères religieux : annonciation, nativité, pâque…) - qui permet à Anatole France de expliquer le déclin qu’a connu l’objet Marionnette dans le théâtre moderne car