Les modes de scrutin et leurs effets politiques
I) Le choix du système majoritaire pour l'efficacité gouvernemental
A) La procédure du mode de scrutin majoritaire
- Celui qui obtient le plus de voies est immédiatement élu.
- On l’applique aussi bien aux scrutins uninominaux et plurinominaux.
- Il faut distinguer le scrutin à un tour, débouchant généralement sur une majorité relative, de celui à deux tours, amenant à un ballottage au deuxième tour.
B) Un système jugé peu équitable mais efficace politiquement
- Ce scrutin est jugé peu équitable car il ne donne pas la possibilité à tous les électeurs d’être représentés (petits partis et groupuscules minoritaires donc jamais) car il favorise les grands partis (majeur partie des pays démocratique ont une vie politique régie par un bipartisme ou un tripartisme, du fait du développement de ce type de scrutin majoritaire).
- D’un autre côté, le mode de scrutin majoritaire est efficace politiquement car il permet de dégager effectivement une majorité bien que lorsqu’il se déroule en deux tours il pousse à la coalition entre les partis.
II) La « réponse » proportionnelle pour une représentation plus juste
A) La procédure du scrutin proportionnel et les scrutins mixtes - Scrutin proportionnel : le nombre de suffrages d’une circonscription est divisé par le nombre de sièges à pourvoir au sein de cette circonscription : on obtient le nombre de voix nécessaires pour glaner un siège : les voies recueillies par un parti divisées par ce nombre pour savoir combien de sièges lui reviennent. Quand les résultats des suffrages ne tombent pas justes, on utilise alors deux systèmes de répartition des sièges restants : soit le PFR (plus fort reste) soit le PFM (plus forte moyenne). - Scrutin mixte : ce type de scrutin essaye de cumuler les avantages de chacun des