La compétition électorale assure-t-elle une représentation fidèle de la population ?
La compétition politique se traduit par une complétion électorale ouverte et non violent. Celle-ci permet de sélectionner les gouvernants avec une offre politique pluraliste, qui est une des conditions importante de la démocratie représentative, c’est notamment la possibilité de composer des partis politiques (organisation durable dont l’objectif est de conquérir le pouvoir) et avec différents modes de scrutins. Cette compétition politique se fait dans un cadre légal qui organise le mode d’expression du suffrage électoral des électeurs, c’est-à-dire, s’il s’agit d’un suffrage direct ou indirect malgré que celui-ci soit toujours universel.
Il existe deux mode de scrutin (modalité d’organisation de l’élection d’un représentant par le peuple), le scrutin uninominal et le scrutin de liste. Dans le scrutin uninominal on vote pour 1 seule personne, c’est notamment le cas lors des présidentiel. Tandis que dans le scrutin par liste, on vote pour une liste de candidat (qui peut être bloquée ou « mixée »), c’est notamment le cas lors des municipale.
Ensuite, le scrutin est majoritaire, si seul le candidat (ou la liste) qui a le plus de voix est élu, celui-ci peut-être à 1 ou 2 tours et il impose aux petits partis de s’allier aux grands engendrant ainsi la bipolarisation de la vie politique. Il peut aussi être proportionnel si les siège distribué sont proportionnelle au nombre des voix (à condition d’en avoir au moins 5%) c’est notamment le cas lors des européennes. Le scrutin mixte combine majoritaire et proportionnel. En effet, le mode de scrutin choisi affecte largement la structure de l’offre politique, il s’avère que d’après la loi de Duverger, le scrutin majoritaire à un tour favorise le bipartisme (c’est-à-dire que les petits partis sont contraints de s’allier aux plus gros qui leur correspond pour exister) alors que la représentation proportionnelle des partis