La peine de mort : partie X chapitre 1 et chapitre 2 (jusqu'à “épouvantable alternative”)

Les deux extraits étudiés font partis de la dixième partie de l'oeuvre : il s'agit du chapitre 1 intitulé la toilette et du chapitre 2 nommé Martial et le Chourineur à partir de “leur enlever” jusqu'à “épouvantable alternative”. Ces passages parlent de l'éxécution de deux membres de la même famille : la mère Martial et une de ses filles Calebasse. Les Martial sont une famille d'assassins qui ont tenté de noyer La Goualeuse sous les ordres de Jacques Ferrand. En effet la chouette faisait du chantage au notaire : soit il lui donnait 10000 francs, soit la Goualeuse recevrait des papiers disant qu'elle avait été confiée, dans son enfance, aux soins du notaire. Lors de la présentation de cette famille, on découvre que le père est mort guillotiné, la mère Martial s'est alors retrouvée toute seule pour s'occuper de ses quatre fils, âgés de 25 à 12 ans, dont son second Ambroise a été envoyé aux galères à perpétuité pour vol et tentative de meurtre, et de ses deux filles âgés de 18 à 9 ans. Ils ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'égorger la courtière en diamants. On peut voir que cet épisode se révèle important car Eugène Sue met en scène l'éxécution de deux criminelles et nous donne ainsi son point de vue sur la peine de mort mêlant comique et tragique grâce à un texte au début descriptif puis à la fin argumentatif. Nous nous pouvons nous demander quels sont les arguments d'Eugène Sue contre la peine capitale à travers l'exemple de la mère Martial et de Calebasse. Dans un premier temps, nous verrons qu'Eugène Sue montre que la toilette des condamnés à mort représente le moment le plus terrifiant de l'éxécution, puis nous parlerons de l'effet négatif de la peine de mort sur les meurtriers pour enfin s'intéresser au faite qu'Eugène Sue explique qu'elle ne donne pas un exemple à la société.

Tout d'abord, Eugène Sue, dans le 1er chapitre, évoque la toilette des