Plaidoyer contre la peine de mot yasmine attia1
Je pense donc j’abolis
Il s’agit d’une tragique histoire . c’est l’histoire de Maher Manai jeune tunisien condamné à mort pour un meurtre qu’il n’a probablement pas commis.
Le jeune Maher Manaï est venu du Kef, ville du nord ouest de la Tunisie, pour travailler dans les chantiers à Sfax. Il avait à l’époque 19 ans. Une blessure au bras l’avait contraint d'arrêter le travail pendant quelques temps. Il passait ses après-midi dans un café …afficher plus de contenu…

Car c’est à coup de psychotropes , d’anxiolytiques et de neuroleptique que l’administration pénitentiaire tente De s’acheter une forme de paix sociale et de maintenir les détenus dans un état de dépendance. Maher a vécu cette période dans des conditions psychologiques atroces , il n’attendait plus rien de la société ou de la justice des hommes jusqu’en 2011. En 2011 avec la révolution de jasmin Maher a pu quitter le couloir de la mort , car sa peine a été commuée à perpétuité, et a pu rejoindre les autres prisonniers et a enfin pu voir sa famille . Quelle douce consolation pour un homme à qui malheureusement le doute n’a pas profiter. Il faut savoir que pendant 9 ans, ses parents ne savaient pas s’il …afficher plus de contenu…

L’oserait-on, y compris dans les rangs des plus intégristes de nos musulmans? La peine de mort en Tunisie concerne une cinquantaine de crimes, et les tribunaux la prononcent sept à dix fois par an. En revanche, les exécutions ont cessé depuis le 9 octobre 1991, mais ce moratoire est un moratoire de fait, juridiquement non contraignant. Récemment et suite aux attentats meurtriers du musée du bardo et de la plage de Sousse, la loi anti terroriste a été adopté et a remis au gout du jour la peine de mort.
Figurant dans le code pénal pour des crimes de droit commun, la peine de mort pouvait difficilement être absente de l’arsenal de la loi antiterroriste sans doute par souci de cohérence. 4
Devrait on s’ en inquiéter ? serais ce le retour des exécutions