Les nouvelles générations et la connaissance du passé par le biais de l'éducation
Dans son article « La littérature ou le passé vivant » paru dans le journal Le Monde, le 28 octobre 2008, Jacqueline de Romilly dénonce le manque d'intérêt des nouvelles générations à l'égard de notre passé, de l'histoire des générations précédentes. Cécilia Gabizon rejoint son avis dans l'article « D-Day : du pèlerinage au tourisme de masse » paru dans le numéro du 31 mai 2009 du journal Le Figaro. Elle y décrit l'attitude des enfants venus accompagner leurs parents afin de visiter le lieu du débarquement des forces alliées sur les plages de Normandie. Ceux-là paraissent déconcentrés et dissipés en courant notamment à travers les rangées des tombes des anciens combattants, comme non intéressés par le souvenir de la guerre.
En effet, Jacqueline de Romilly remarque que pour beaucoup de jeunes, tout ce qui s'est déroulé avant leur naissance semble flou voire virtuel car trop éloigné de leur existence. Cécilia Gabizon regrette qu'un événement historique tel que la Seconde guerre mondiale soit relayé au même titre qu'une bataille Napoléonienne, comme appartenant à la grande histoire et en possédant le même impact, c'est-à-dire négligeable. Ceci est dû selon elle à un manque de connaissance évident. La philosophe allemande Hannah Arendt écrit dans le chapitre « La Crise de l'Education » de son livre La Crise de