I- Côté frivole, fantaisie de la fable L’alternance entre le récit et le discours direct est essentielle pour donner du rythme à la fable, dialogue entre le Lièvre et le grillon (du vers 13 au vers 22). Dialogue lui-même souligné par la ponctuation (guillemets, tirets,…), les verbes introducteurs (tels que « dit-il » vers 13, « repartit » vers 16 et «dit » vers 20), etc. et par la vivacité des répliques, comme la formule interrogative brève du vers 17 « Cornes cela ? ». La Fontaine utilise une versification qui utilise l’alternance afin de donner de la vivacité au récit. On constate aussi un changement fréquent opéré entre les vers qui sont tantôt des octosyllabes (vers 2,3,4..), tantôt des alexandrins (vers 1,5,6..) tenant l’attention en éveil. De plus les rimes sont irrégulières La Fontaine utilise toutes les rimes à sa disposition dans le désordre (croisées, plates, embrassées). Il utilise aussi le vers libre (esthétique de la fantaisie) qui est un style baroque. La Fontaine fut reproché d’ornementer ses fables. En effet, au lieu de les écrire en prose il les écrivait en vers. Il utilise le registre ironique ex : « autruche », cela permet à La Fontaine de dériver vers le comique du poète. Il utilise des langages différents : - familier ex : « délogèrent », il mélange le familier avec un style ancien « vous me prenez pour cruche », un air de langage soutenu à une expression comique lorsqu’il inverse deux termes ex : « de climat changèrent ». Il utilise le champ lexical de la peur qui met en lumière une justice arbitraire, un accident entraîne une persécution raciste grâce à un signe extérieur qui entraîne un exode massif et précipité. La Fontaine fait une satire de la religion et du pouvoir par la parodie du langage législatif, exécutif et judiciaire. (« Toute bête … » donne un style de texte de loi, nous sommes dans un style d’Edit royal. La Fontaine veut nous faire passer ce que le lion a mis en place dans son royaume). La Fontaine utilise des animaux