Les pensées de pascal, "l'imagination"
Le moraliste austère fait ici preuve d'humour : utilisation du grotesque qui dévalorise les personnages normalement dignes (les autorités) en évoquant leurs corps (tabou au 17e s.) et même parfois leurs défauts physiques (l.15,16,19,34), dégradation des détenants de la justice (magistrats) et du savoir (docteurs, médecins) qui ne se résument qu'à leurs habits, évocation assez comique des balourds et des trognes qui permettent au roi d'asseoir son autorité (critique de la monarchie des Jansénites, ≠ Bossuet) ; comique avec ironie avec hyperboles suivies d'une chute (l.5-10,19-23), antiphrases (l.28,33), antithèses, oxymores (l.42, 66-67,71) ; mots familiers, peu nobles, contraste avec le reste du texte (l.50,17,35)
I) Une argumentation marquée par l'humour et la simplicité
1) les images, les exemples et les prises à parti
►Pascal multiplie les portraits pr rendre son propos accessible (l.5,19,35,38,39,50) et les img (l.25,73)
►bcp de questions ou d'ordre pr impliquer le lecteur (l.1,5,10,24)
2) l'humour
►ironie avec hyperboles (ds le portrait du magistrat l.7,11,13 ; du plus grand philosophe du monde qui perd le contraire de sa raison l.19), antiphrase (l.33 plaisante raison qu'un vent manie et à tout sens) et décalages (avec oxymore l.42 et antithèses l.67,71)
►comique ou grotesque avec allusions au corps (allusion corps abîmé l.15,16 ; corps ds ce qu'il y a d'incontrôlable et qui signale une faiblesse donc honteux l.22,50) , dégradation systématique des personnages (veillard vénérable, perte de gravité de notre sénateur, l.16,19,22,34-36) et les renversements de situation (l.18, triomphe de l'imagination contre la raison à cause des sens chez le philosophe 21-22, le juge qui défavorise pr ne pas favoriser 69)
3) la simplicité et la familiarité du non spécialiste
►le penseur dit je et refuse l'exhaustivité (l.24 il nous dit ce qu'il fait, il n'est pas emporté ds une démonstration impersonnelle, et qui se voudrait