Les plus grandes oeuvres du théâtre
Le Cid (Corneille, 17e, entre baroque et classicisme)
Tragi-comédie, c’est à dire tragédie au dénouement heureux, dans la première version de la pièce, qu’il révisera plus tard du fait de nombreuses critiques avec la fameuse “Querelle du Cid”. On lui reproche, entre autres, de ne pas respecter la règle des trois unités, la vraisemblance, ou encore le trop grand nombre de péripéties. La pièce raconte l’amour de Rodrigue et Chimène, remis en cause par des vengeances.
Bérénice (Racine, 17e, Classicisme)
Cette tragédie classique de Racine met en avant “cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie” avec “cette simplicité merveilleuse”. Si on lui a reproché ce soi-disant manque d’invention, il répond que “toute l’invention consiste à faire quelque chose de rien.”
L’école des Femmes (Molière, 17e, Classicisme)
Considéré comme l'âme de la Comédie Française, il en est toujours l'auteur le plus joué. Impitoyable pour le pédantisme des faux savants, le mensonge des médecins ignorants, la prétention des bourgeois enrichis, Molière aime la jeunesse qu'il veut libérer des contraintes absurdes. Dans cette Comédie, Arnolphe cherche à éviter de se faire tromper, en épousant une jeune femme éloignée de tout enseignement amoureux, Agnès. Mais il se trouve qu’Agnès tombera amoureuse d’Horace, ce qui démantèlera les plans d’Arnolphe.
En attendant Godot (Becket, 20e, Théâtre de l’absurde)
Prise de conscience pessimiste de l’existence : la vie repose sur un non-sens, l’existence humaine est absurde, le bonheur est une illusion. Vladimir et Estragon attendent Godot dans cette pièce. Godot ne viendra jamais. La lune des Pauvres (Siméon, 20e, Tragédie Baroque) Les aventures de deux mendiants, Vrogne et Pinaille, ...
On ne badine pas avec l’amour (Musset, 19e, Drame Romantique)
Ce drame romantique (pièce ne respectant pas les règles classiques telles les trois unités ou la versification) montre l’orgueil et l’amour propre des