Les politiques de Concurrence – 2ème partie

La différenciation n’est que le moyen le plus simple de s’émanciper de la CPP. Repose sur l’ambivalence de la différenciation car incite les consommateurs à faire diverger leurs attentes vers un produit existant, et suscite de l’autre côté une inertie dans la différenciation.

Seules les politiques de différenciation ne relèvent pas de politiques de concurrence.
Barrières à l’entrée de 2 types : naturelles et stratégiques.
Dans les barrières à l’entrée, il y a aussi l’idée de barrière à la sortie.

Les stratégies de différenciation en elles-mêmes permettent au consommateur d’avoir accès à une offre diversifiée de produits, même si cette différenciation n’est que subjective et qu’elle repose sur de la publicité. Elle satisfait les attentes de consommateurs, qui dans leur consommation cherchent eux-mêmes à se distinguer d’autres consommateurs et en même temps un sentiment d’appartenance à un groupe de consommateurs.
(Georges Simmel a montré en premier l’ambivalence dans la consommation, dans la mode : volonté à la fois de se différencier et d’appartenir).
La différenciation, même si elle n’est que subjective, satisfait les consommateurs => l’offre satisfait une demande latente.
Les politiques de concurrence n’ont pas lieu de se charger de la différenciation, sauf si un offreur cherche à se différencier en le faisant explicitement au détriment de ses concurrents. Les politiques de concurrence peuvent intervenir dans le cas de dénigrement d’un concurrent, peuvent définir des limites dans le cadre de publicité comparative.
La différenciation objective repose en général sur l’innovation, stimule le progrès technologique, et il n’y a donc lieu d’intervenir que si cette différenciation aboutit à procurer à l’entreprise un pouvoir de marché important, que si par cette différenciation, la structure du marché évolue vers un oligopole ou un monopole.
Ces structures de marché reposent le plus souvent sur