Au cours de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une augmentation considérable de la création poétique, relatant tant du destin tragique des résistants que de l'appel au combat ou du rendu de l'horreur traversée. Nous avons choisi d'aborder ces différentes notions en nous livrant à l'étude de différents poèmes ainsi que de leur portée.
Tout d’abord, le point de vue d’une personne ayant réellement vécu ces évènements. Ce texte « Je trahirai demain » cherche à rendre compte de l’héroïsme dont font preuve les résistants et la fatalité de la situation.
En second lieu, l’appel à la résistance par l’outil littéraire, et notamment du poème de Robert Desnos, « Ce cœur qui haïssait la guerre ». Ce cœur au sens polysémique, va symboliser autant la sensibilité d’un personnage que son courage. Un courage propre à des milliers de français qui s’élèvent pour combattre.
Enfin, nous nous intéresserons aux hommages livrés, véritables mémoires des victimes, en nous penchant sur le poème « Nuit et brouillard », chanté par Jean Ferrat en 1963.
During the Second World War, there was a considerable amount of poetic creations. Some of them talked about the tragic fate of the the members of the resistance, militated for involvement in resistance movements or focused on the depiction of war’s horrors. We have chosen to approach these different notions though the study of three poems.
First of all, the point of view of a person having really lived these events. This text “Je trahirai demain” explains the heroism specific to resistance fighters and the fatality of such events.
In second place, the call of resistance by literature, and in particular the poem by Robert Desnos, “Ce Coeur qui haïssait la guerre”. This heart with different meanings, will symbolize the poet’s sensitivity as well as his bravery. A bravery particular to thousands of French people who fought.
Finally, we will take interest in the tributes delivered, true recall of the victims, by looking at the poem Nuit