« Les poètes nous transportent dans un monde plus vaste ou plus beau, plus ardent ou plus doux que celui qui nous est donné, différent par lui-même, et en pratique presque inhabitable. » mémoires d’hadrien, 1951.
Premièrement, Dans l'Antiquité grecque, la figure du poète était incarnée par Orphée, personnage légendaire qui séduisait les dieux, les hommes et les bêtes par la beauté de son chant accompagné de la lyre. La poésie apparaissait alors comme un don divin : le poète était inspiré par les Muses, filles de Mnémosyne et par Zeus, qui lui permettaient de manier le langage et de conférer aux mots une beauté et un pouvoir hors du commun. D’après la définition de Yourcenar : « Les poètes nous transportent dans un monde plus vaste ou plus beau, plus ardent ou plus doux que celui qui nous est donné. » En effet, la poésie nous ouvre un monde plus beau, vaste, ardent et doux. Les poèmes ont l’habilité de laisser libre cours à nous pensées. C'est-à-dire qu’en lisant un poème, un monde plus vaste et plus beau du notre nous envahit. Prenons l’exemple d’un extrait d’un poème de Félix Arvers nommé À mon ami où la douceur et la beauté sont présentes :
« Tu sais l'amour et son ivresse
Tu sais l'amour et ses combats ;
Tu sais une voix qui t'adresse
Ces mots d'ineffable tendresse
Qui ne se disent que tout bas.
Sur un beau sein, ta bouche errante
Enfin a pu se reposer,
Et sur une lèvre mourante
Sentir la douceur enivrante
Que recèle un premier baiser… »
Par ailleurs, ce monde plus vaste ou plus beau et plus