Les punitions des enfants au xixe siecles
Inséparables de tout règlement, les punitions s’imposent pour faire respecter les obligations et pour servir contre les enfants qui on désobéi ou commit une erreurs.
Le principe des punitions n’est jamais totalement condamné, quoiqu’il soit admis avec beaucoup de réserve dans les théories pédagogiques les plus libérales. Il faut noter que de tous temps sans doute, mais beaucoup plus dans le courant du 19e siècle, alors que l’école se généralise et se codifie avec précision, une discussion assidue traite des punitions et en particulier des châtiments corporel, ex : Coup de bâtons, coup de fouets (entre 40 et 200 coups : corde de cuir ou de chanvre fixée à un manche). Souffles sur la bouche, chiquenaudes, tapes, tiraillement d’oreilles et de cheveux, calottes sur les oreilles, coups de règles sur les doigts, coups de poing sur la tête, agenouillement sur des pois secs ou sur une barre triangulaire, cage a ours ou l’on ne peut se tenir ni assis, ni debout.
Le châtiment corporel qui est la plus fréquemment en usage, à savoir la fessée ou les coups de verge sur l’enfant déculotté devant ses camarades, est dénoncé avec virulence, parce qu’il conjugue la douleur à l’humiliation.
A toute la panoplie de douleurs corporelles infligées dans les écoles vont se substituer d’autres punitions. Si l’atteinte directe au corps est prohibée, si les instruments disparaissent, il reste un autre type de punition physique, indirecte, mieux tolérée parce que médiatisée (la main du maitre ne touche pas l’enfant), mais plus longue et plus pernicieuse parfois, il s’agit de : la mise à l’écart. La distinction spatiale avec la mise en évidence du coupable ou au contraire sa réclusion ont mieux résisté à la sensibilité de l’époque : mettre au coin devant la classe, forcer à rester debout sur la table ou à côté de son banc, mettre une fille au milieu des garçons, ou l’inverse, exclure derrière la porte, et surtout envoyer au cachot. (en 1827, le cachot seras