Les reseaux locaux historique et caracteristiques
FDDI : Fiber Distibuted Data Interface
DQDB : Distributed Queue Dual Bus
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Les MAN (Metropolitain Area Network) diffèrent des LAN par leur finalité qui est l’interconnexion de RLE pouvant appartenir à des entités différentes. Ils sont cependant utilisables en tant que réseaux locaux à haut débit (100 Mbps ou plus) ou de réseaux longue distance.
Les deux technologies concernées sont FDDI et DQDB. Elles sont sérieusement concurrencées au niveau local par le Fast Ethernet qui à l’avantage d’utiliser les infrastructures déjà existantes.
FDDI : Fiber Distibuted Data Interface
Généralités
La technique FDDI est d’origine ANSI (X3T9.5), puis a été normalisée par l’ISO (9314). C’est un réseau en double anneau fondé sur une infrastructure fibre optique multimode. Le débit nominale est de 100 Mbps pour une distance maximale de 100 km. FDDI supporte jusqu’à 1000 stations distantes l’une de l’autre de moins de 2 km. Il existe une version de FDDI sur paire torsadée (TPDDI : Twisted Pair Distributed Data Interface) qui autorise des débits de 100 Mbps sur 100 m.
La méthode d’accès est similaire à celle du réseau 802.5 version 16 Mbps. Chaque station doit posséder l’unique jeton pour émettre puis pour générer un nouveau jeton. Les différences avec la version 802.5 sont qu’il n’y a pas de station monitrice, que la synchronisation ne se fait pas par une horloge unique (le réseau est plésiochrone) mais par une mémoire tampon (EB : Elasticity Buffer) qui limite les trames à 4500 octets, et enfin que les données sont séparées en deux catégories distinctes, les données urgentes à contrainte de débit (classe synchrone) et les données sporadiques à débit variable (classe asynchrone). Un préambule de 6 à 8 octets permet de synchroniser les horloges d’émission et de réception.
Principe du jeton temporisé
Quatre variables d’état contrôlent le jeton temporisé