Chapitre 3 : Les réformes religieuses

L'occident est un occident chrétien et le christianisme (religion monothéiste) est né en Palestine au Ier siècle de notre ère. Cette religion devient à partir du IVe siècle, la religion officielle dans l'Empire romain et si l'empire romain disparaît, la religion chrétienne va lui survivre.
Dès le Moyen-âge, il y a 2 crises pour le Christianisme :

Schisme : Orthodoxes (qui suivent l'église grecque) et catholiques (qui suivent le Pape). Le Pape qui dispose de la puissance spirituelle, chef religieux, affronte l'Empereur qui dispose de la puissance temporelle : il y a conflit entre les deux.

Au XVIe siècle, le monde catholique va subir une grave crise puisque l'unité religieuse de l'occident vole en éclat. Le XVIe siècle est marqué par un phénomène de décomposition et de recomposition religieuse avec un nouveau Schisme (celui qui est provoqué par les réformes protestantes). Avec ces réformes, la foi catholique perd son monopole, de nouvelles bases spirituelles et politiques vont être posées, et la question du rapport entre l'église et l’État est à nouveau posée avec pour la période moderne l'idée que l'église doit être soumise à l’État (érastianisme). Ces réformes protestantes vont amener des guerres de religion, des conflits religieux prirent des dimensions de plus en plus politique, ce qui déboucha sur une évolution des structures politiques en Europe.

I) La naissance de l'église Protestante

Tout se joue entre 1517 (proclamation des 1ères thèses protestantes par Luther) et 1564 (mort de Calvin).
L'un des moteurs de la crise religieuse est une cause spirituelle qui est celle liée à l'angoisse du salut. Dans la religion chrétienne, il y a l'idée que l'homme meurt et qu'après sa mort, l’âme est réincarnée. Le croyant doit donc assurer le salut de son âme (partir du bon côté le jour du jugement dernier). Ce qui fait peur à un Chrétien de l'époque n'est pas la mort mais ce qui vient après.
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