Selon Bru (2006) : « Enseigner, c’est créer les conditions matérielles, temporelles, cognitives, affectives, relationnelles, sociales pour permettre aux élèves d’apprendre ». On remarque que c’est une tâche complexe à laquelle l’enseignant d’EPS doit se confronter durant l’intervention. Selon Durand, (1998), elle correspond à « toute action et situation individuelle et/ou collective à destination d’une ou plusieurs personnes engagées dans une APSA et visant des modifications de cette action ». En effet, c’est un acte visant à modifier et transformer l’activité des élèves. Il permet également de leurs transmettre les connaissances, capacités et attitudes à acquérir dans les différentes activités physiques sportives et artistiques (APSA). L’enseignant d’EPS doit donc transmettre des savoirs pratiques et théoriques afin de contribuer à la réussite de l’ensemble de ses élèves. Afin de contrôler leur processus d’apprentissage, il dispose de moyens pédagogiques et didactiques tels que la régulation. Selon Laveault et Allal (2007), elle désigne des processus cognitifs et métacognitifs caractérisant le processus d’apprentissage. C’est «le procédé, lié à l’évaluation, qui consiste pour l’élève ou pour l’enseignant à ajuster les actions afin que l’apprentissage puisse progresser » (Ministère de l’éducation national, 2000). Boudard (2011) définit les régulations didactiques comme « les communications verbales et les gestes de l’enseignant, adressées à un ou des élèves engagé(s) dans une tâche donnée, faisant suite à une phase d’observation ». La régulation doit permettre au maître et à l’élève de réduire l’écart entre sa situation actuelle et la situation visée c’est-à-dire qu’elle doit favoriser le progrès individuel de l’élève. On peut alors se demander comment l’enseignant d’EPS régule les situations d’apprentissages ? Quels sont les différents modes de régulation utilisés ? Les APSA jouent-elles un rôle prépondérant dans la régulation en EPS ?
Nous montrerons que