Les sentiments de phedre
Dans ce dénouement, on peut remarquer que les sentiments sont très présents comme la culpabilité ou les remords que ressens Phèdre. En effet, quand elle dit « Il faut à votre fils rendre son innocence. Il n’était point coupable. » (V 25 – 26) elle commence à avouer qu’Hyppolite est en aucun cas, coupable de ce qu’elle lui reprochait. Elle nous montre également à quel point c’était un homme bon, « C’est moi qui sur ce fils chaste et respectueux » (V30) ce qui renforce le fait que cela soit de sa faute. De plus elle est prise de remords comme nous le prouve le vers 29 « Les moments me sont chers, écoutez-moi Thésée » ce qui nous prouve qu’elle utilise ses derniers instants pour avouer la vérité. Dans ce passage, on observe aussi la pitié qu’engendre Thésée car malgré ce qu’il a fait, il regrette d’avoir écouté les accusations de sa femme à tord, ce qui est démontré aux vers 6, 7 et 20 « Je consens que mes yeux soient toujours abusés », « Je le crois criminel puisque vous l’accusez » et « Je m’en vais pleurer leurs faveurs meurtrières ». Le lecteur ressens de la pitié pour lui car c’est lui qui à tué son fils et il en prend toutes les responsabilités « Et c’est sur votre foi que je l’ai condamné ! » (V28) cependant à cause de ses erreurs, son fils est mort dans d’affreuses circonstances « Allons, de mon erreur, hélas ! Trop éclaircis, Mêler nos pleurs au sang de mon malheureux fils ! » « Allons de ce cher fils, embrasser ce qui reste ». Tout ceci nous montre le côté tragique de cette scène, où Thésée ce retrouve confronté à la mort de plusieurs de ses