Les Swing Kids
Les Swing Kids furent de très jeunes gens issus de la classe moyenne, voire moyenne supérieure (les disques importés sont chers et il vaut mieux avoir des notions d'anglais) de Hambourg notamment.
Comme les zazous, ils copient le zoot suit américain : pantalon large, veste aux genoux, cravate colorée, longues mèches pour les garçons, cheveux longs et non attachés pour les filles. Ils affichent aussi leur anglophilie.

On y voit également que les disques des artistes interdits sont cachés dans des pochettes de disques autorisés). On peut y voir, comme pour les zazous français, une simple mode d'adolescents, dont un certain nombre seront récupérés par les Jeunesses hitleriennes, mais aussi des réfractaires obstinés qui défient le nazisme en rejetant l'essentiel de ses valeurs.
Le mouvement est largement décimé par des arrestations nombreuses entre 1939 et 1941.
Le swing, une musique dégénérée (Entartete Musik) :
Pour les Nazis, le jazz des années 30, le swing donc, est une musique dégénérée. Musique américaine, faite par des Noirs (D. Ellington, C. Basie) et des Juifs (B. Goodman, A. Shaw), elle est jugée par les nazis comme dégénérée et antinationale. L'affiche ci-dessous est visible dans le film.

Chansons dans le film
Life Goes To a party, Harry James et Benny Goodman
Jumpin at the woodside, Count Basie
Shout and feel it, Count Basie
It don't mean a thing (If it aint got that swing), écrit par Duke Ellington et Irving Mills, interprété par Billy Banks
Taint what you do (It's the way that cha do it), écrit par Sy Oliver et James Young, interprété par Jimmie Lunceford et son orchestre.
Polka Parade, Chris Boardman
Harlem, écrit par Eddie Carroll, interprété par Teddy Foster
Swingtime in the rockies, écrit par James Mundy et Benny Goodman, interprété par Benny Goodman
Sing, sing, sing (With a sing), Louis Prima
Flat foot floogee, écrit par Slim Gaillard, Bud Green et Slam Stewart, interprété par Benny Goodman
Daphne (Manoir de mes rêves), Django