Les tendances du marché des sirops
663 mots
3 pages
Le cœur du marché des sirops est sain, avec une production annuelle de 185 millions de litres (plus d’un tiers de la consommation des boissons rafraichissantes sans alcools sont des sirops) pour un chiffre d’affaires du secteur d’environ 350 millions d’euros. Les ventes de sirops sont en effets en pleine expansion, que ce soit en volume (+0,7% de CAM entre mars 2010 et mars 2011) ou en valeur (+0,4% de CAM entre mars 2010 et mars 2011). Cependant, le marché reste marqué par une forte saisonnalité, obligeant ainsi continuellement les entreprises à innover. Le sirop est tout d’abord un produit apprécié par les enfants en boisson avec de l’eau ou de la limonade, mais il attire aussi par les parents (50 litres par foyer ont été consommés en 2010) qui le considèrent comme une alternative aux sodas à l’heure du goûter ou de l’apéritif ou le consomment eux-mêmes pour aromatiser leur café ou pour créer des cocktails sans alcool. Le consommateur a soif de nouveauté et devient de plus en plus exigeant, selon les nouvelles tendances.
Les consommateurs recherchent le bio, étant toujours plus soucieux de l’apport calorique et de la qualité des aliments consommés... Les fabricants de sirop l’ont bien compris et proposent de plus en plus de références sur ce segment, véritable levier de croissance. Par exemple 7% des ventes totales de sirop appartenaient au segment “sans sucre”, avec une progression de 24% en volume en volume. . Le naturel, le 0% : le consommateur est toujours en demande de naturel et à la recherche d’ingrédients nobles et sans aucun ajout, du « 100% » fruits pour des gouts authentiques.
Dans la continuité, les sirops deviennent créatifs grâce à des références bi-fruits, voire tri-fruits, telles que kiwi - banane ou pomme – vanille. L'offre de parfums s'étoffe afin de draguer de nouveaux consommateurs. La menthe à l’eau et le diabolo grenadine plaisent toujours autant (respectivement 16 % et 27% de parts de marché). A leurs côtés, de nombreux parfums sont