Les théories
Ils sont les premiers, au début du 16ème siècle, à s’intéresser aux échanges économiques entre pays. Centré sur l‘enrichissement de la nation.
On distingue trois approches :
1- Espagnol ou bullioniste : (Jean Bodin)
Estime que la richesse d’une nation se mesure par la qté des métaux précieux qu’elle dispose àAccroitre le stock d’or et d’argent
2- Anglais ou commercialiste: (William Petty)
La richesse d’une nation se mesure par l’étendue de son commerce international (particulièrement le commerce maritime) àlimiter les importations et augmenter les exportations pour avoir un excédent commercial
3- Français ou industrialiste :
La France qui ne maitrise que le commerce maritime et n’ayant pas de colonie, elle préconisait le développement des manufactures.
L’enrichissement de l’état s’obtient par un afflux de devises en provenance d’autres pays.
LEURS PRINCIPES :
• L’économie nationale devait exporter au maximum et importer le moins possible de biens
• L’objectif principal est de thésauriser, càd accumuler des biens précieux (or et argent) afin de financer les dépenses de l’Etat et de financer les guerres
• L’Etat exerçait un contrôle sévère du commerce extérieur en limitant la concurrence des autres pays en favorisant l’exportation
Classique
Le libre échange est considéré comme un jeu positif.
Pour Adam Smith :
Il justifie l’échange par la loi de l’avantage absolu.
- La spécialisation de l’économie dans les activités (les ressources) qu’elle possède.
- Autrement dit chaque pays doit concentrer toutes ses ressources à produire le bien pour lequel il a un avantage absolu.
EX :
Portugalà le vin
Angleterre àDrap àSpécialisation internationale. àExclusion de l’échange réciproque.
Pour David Ricardo :
Il justifie l’échange par la loi des avantages relatifs.
La spécialisation ne peut avoir lieu que si les pays ont des échanges commerciaux car grâce à ces échanges, les pays peuvent consommer les