Le mot conte désigne à la fois un récit de faits ou d'aventures imaginaires1 et le genre littéraire (avant tout oral) qui englobe ces dits-récits. Le conte, en tant qu'histoire, peut être court ou long. Conçu pour distraire comme pour édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante. Depuis la Renaissance, les contes font l'objet de réécritures, donnant naissance au fil des siècles à un genre écrit à part entière. Cependant, il est distinct du roman, de la nouvelle et du récit d'aventures par son rejet de la vraisemblance.Il y a donc deux pratiques du genre littéraire du conte : orale et écrite. Ces deux pratiques se différenciant par leur fonctionnement (modes de création, de diffusion...) comme par leur contenu, il convient de les distinguer. Le conte est un objet littéraire difficile à définir de par son caractère hybride et polymorphe. Le genre littéraire comme les histoires elles-mêmes font l'objet d'études convoquant des savoirs connexes, à la lumière des sciences humaines, tels que l'histoire littéraire, la sémiologie, la sociologie, l'anthropologie ou la psychanalyse.Par ailleurs, le terme de « conte » peut aussi désigner l'activité de conter, quel que soit le type d'histoires (épopée, légende, conte, histoire de vie, nouvelle…). Le conte est alors l'art du conteur.
Le roman est un genre littéraire aux contours flous, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. La place importante faite à l'imaginaire transparaît dans certaines expressions comme « C'est du roman ! » ou dans certaines acceptions de l’adjectif « romanesque » qui renvoient à l'extraordinaire des personnages, des situations ou de l'intrigue.Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors