Les conceptions de l’être humain selon Karl Marx et Karl Marx
Ainsi, il metde l’avant la liberté de la race humaine qu’il considère comme un droit naturel (inné). En effet, puisque l’être humain est son propre propriétaire, celui-ci est aussi détenteur de son travail. Autrement dit, si un individu fournit de son temps et de son énergie dans un travail, celui-ci ainsi que les richesses qu’il produit appartiennent à ce même individu. De ce fait, John Locke explique le transfert des bénéfices d’une personne dans la poche d’une autre personne : « […] comme je suis libre de faire ce que je veux de ma force de travail, lorsque je la vends, je vends également mon droit à la possession de ce que mon travail peut tirer de la nature. »2 D’autre part, la race humaine a formé des sociétés afin de protéger les droits que la nature leur confère : le droit de propriété, le droit de liberté et droit à la vie. Cet argument est expliqué par la clause lockéenne qui soutient qu’à l’état de …afficher plus de contenu…
Il explique que cela provient des pressions de la concurrence qui poussent les entreprises à toujours produire davantage. Les industries décident donc de mettre en place une division de travail qui leur permet de produire de plus en plus d’objets et d’accumuler de davantage de profits. De la sorte, l’être humain ne s’affirme plus et ne se réalise pas. Ce manque d’affirmation est très grave selon Marx, car l’homme a le besoin de se réaliser : « Ce qui distingue l’être humain de l’animal, c’est l’activité vitale, le besoin de se réaliser en produisant. »4 Le travail devient donc une activité désagréable que la personne se sent obligé d’accomplir pour survivre dans la société. D’un autre côté, Marx décrit l’humain comme un être exploité. En effet, il affirme que le salaire qu’encaisse un ouvrier est inférieur au travail ou au produit qu’il