Les Fourberies de Scapin,
MOLIERE, III, 2
De nombreuses comédies antiques comme la farce et la commedia dell’arte ont inspiré Les Fourberies de Scapin, la comédie en trois actes de Molière a été représentée pour la 1ère fois en 1671.
Durant l’absence de leurs pères partis en voyages, Léandre est tombé amoureux de Zerbinette tandis qu’Octave à épousé Hyacinte. Mais Géronte et Argante sont de retour à Naples pour imposer à leurs fils respectifs un mariage arrangé. Heureusement, Léandre a un …afficher plus de contenu…

Il s’agira d’étudier, dans un premier temps, la mise en place du stratagème et dans un second temps le changement du valet Scapin en comédien.
I- La mise en place du stratagème
• A partir de la ligne 1, ce n’est plus le maître qui commande le valet mais le valet qui commande le maître.
Effectivement, c’est au tour de Scapin d’utiliser un impératif : « Attendez » et de diriger les faits et gestes de
Géronte via un verbe d’obligation : « Il faut que vous vous mettiez dans ce sac » (l 8-9) Le valet, de la sorte, met en place le comique de situation. • Il est, pourtant, interrompu par son maître, qui craint d’avoir été découvert, comme le …afficher plus de contenu…

• En effet, l’interrogation partielle : « Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ? » (l 30) fait penser à Géronte que l’assassin est en train de se mettre en colère contre Scapin qui use d’une antiphrase pour défendre son maître : « homme d’honneur » (l 31). La comédie du valet est presque à son paroxysme. (=maximum)
• La tirade (longue prise de parole) se termine par une didascalie farcesque : « il donne plusieurs coups de bâtons sur le sac » (l 33) Le valet laisse croire à son maître qu’il est battu alors que c’est lui qui bat
Géronte.
➢ Le jeu d’acteur doit faire naître un comique de gestes, le spectateur perçois l’enthousiasme de
Scapin lorsqu’il frappe son maître et les mouvements de Géronte, enfermé dans le