Les STOÏCIENS(ensemble de penseurs gréco-romains, qui ont vécu entre le IIIè siècle avant J. C.et le IIème siècle après J. C. avec l’empereur Marc-Aurèle)La notion de MONDE : le monde est-il rationnel ? est-il gouverné par un DESTIN implacable ?Quelle est alors la PLACE de l’homme dans ce monde et son pouvoir sur le monde ?L’être humain peut-il être libre dans ce monde, peut-il agir sur le monde ?Quelles règles de vie doit-il y suivre ?Qu’est-ce que le DESTIN ? en quoi diffère-t-il du DETERMINISME …afficher plus de contenu…

C’est l’expression de la volonté de Zeus ; or, pensé ainsi, le fatalisme voit le DESTIN comme une FORCE EXTERNE, qui s’exerce sur nous, malgré nous. Or les Stoïciens conçoivent le monde et la nature, comme RATIONNELS et comme ORGANISES.L’univers est donc pour les Stoïciens un COSMOS, un ORDRE, ce qui signifie que la nature est ordonnée : Dieu (Zeus) est RAISON, et est présent, immanent, dans tout le cosmos, y compris dans la faculté des êtres humains de raisonner. La raison humaine est une partie de la « grande raison cosmique, et s’identifie donc avec l’ordre naturel des choses. La raison divine ne s’exerce donc pas sur nous, et malgré nous, elle n’est pas externe à nous, mais elle s’exerce A TRAVERS NOUS, si bien que le destin ne s’exerce pas SUR nous mais A TRAVERS nous. La nature (le cours du monde) n’est pas capricieuse. La nature, le destin, sont ordonnés, rationnels : ils ne …afficher plus de contenu…

L’état d’esprit a un effet direct sur la décision que l’agent prend. La délibération et la décision qui s’ensuit sont la CAUSE PRINCIPALE de mon action. La perception qui déclenche la délibération, la décision puis l’action, est la CAUSE PROXIMALE ou SECONDAIRE de l’action. Le destin, la nature, ne sont que l’impulsion de départ : ils ne déterminent les actions que de manière externe, et donc secondaire. La CAUSE PRINCIPALE de l’action est interne à l’agent – et c’est le processus de délibération.Toutefois, le processus de délibération lui-même n’est-il pas prédéterminé par des causes ? N’est-il pas rendu nécessaire – dans l’issue qu’il aura ?On peut distinguer NECESSITE METAPHYSIQUE et NECESSITE LOGIQUE : il est nécessaire d’un point de vue métaphysique qu’une cause entraîne son effet, néanmoins, d’un point de vue logique, l’alternative est toujours possible.